Poséidon
"J'ai vendu mon âme au diable il y a de ça vingts ans ♪♫"
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 | Sujet: Concours n°1 : Récit d'un Assassin  Dim 23 Sep - 12:57 | |
| Hey ! Chers amis, voici le moment tant attendu. En effet, le concours n°1 a pris fin hier. Et maintenant, les votes. Pour ceux qui n'ont pas participé, j'explique les règles. Il y a deux catégories, en raison des différences de niveau. La 1, avec un niveau plutôt bon. Et la 2, dont le niveau est un peu plus élevé. Le sujet était vaste tout en étant limité : narrer le récit d'un assassin. Aucun autre règle. Ceux qui veulent voter posteront à la suite le nom des DEUX membres des deux catégories pour lesquels il veut voter & sa justification. Sans plus attendre, les écrits : Catégorie 1 - Nuage Abyssale:
Je marche , comme ça ,puis je me met à courir : j'ai si hâte de le revoir ! Lui seul pourra me consoler . Me consoler … Je m'arrête de courir et frisonne . Qu'ai-je fait ? Pourquoi l'ai-je fait ? Non , reprend toi . C'est aux moins la centième fois que tu te pose cette question . Arrête ,n'ai pas de regret ,ce qui est fait est fait ,tu ne peut plus rien y changer . Je me remet à courir , je tourne à la deuxième ruelle , j'ai fait tant de foie ce chemin ! Mais à présent , rien ne seras plus jamais pareil ,jamais . Tu t'est embarqué dans une salle histoire ma pauvre fille . Je continu à courir , puis ,enfin ,oui ,enfin ,j'arrive devant chez lui . Je m'apprête à frapper mais je me stoppe , comment va-il réagir ? Vas-il être effrayé par moi ? Non ,il ne le seras pas ,ou alors ,il subiras le même sort que les autres . Même si je risque de le regretté encore plus que pour les autre .Je m'avance puis je frappe , il arrive ,j'entends ses bruits de pas , il est devant la porte ,il m'ouvre . Je le regarde ,il me regarde . Avec douceur , il murmure mon nom , il me dit d'entrer ,je le suis . A présent ,nous sommes dans son salon . Alors que je m'était préparé à tout lui dire ,les mots ne sortent pas de ma bouche . Je le regarde ,avec espoirs , je me tourne vers lui . Il me dit que je peut continuer ,qu'il vas m'écouter . Alors je lui dit , je lui dit la vérité :
-Jo...Joan , écoute moi ,j'ai...j'ai tué ce soir ,j'ai tué un être humain …
Stupéfait , il me regarde , moi aussi je le regarde , va-il m'en vouloir ,me traité comme un monstre ? Non , il dit que … qu'il me comprend ,que ce n'est pas grave ,qu'il resteras toujours avec moi . Je suis si soulagé ! Moi qui croyait qu'il me traiterais comme un monstre ? Soudain , je prend mon couteau ,et lui transperce le cœur. Pour...Pour quoi l'ai-je tué . La réponse me viens à l'esprit , mais je la repousse , non ! Mais elle reviens à la charge , et je comprend , je suis humaine et les humains sont fait pour tué . Pourquoi m'arrêter ? Je suis une machine à tué ,je suis humaine !
- Petit Phénix:
Je suis une détective. Mon nom? Sana. J'enquête en ce moment sur un meurtre étrange,celui d'un des membres de ma famille,ma mère. Je trouver plusieurs choses,des indices,comme des
tâches de sangs,une arme du crime,le lieu,un vrai jeu du Cluedo! Mais,quand je suis arrivée devant le coupable,mon coeur à fait un bond! Le coupable,c'était mon propre père!
Voici le récit,d'un meurtre passionnelle...
Je m'était assise devant le suspect,celui-ci,n'avais aucune expression sur son visage blême. Il commença son récit,qui me glaça le sang. En premier,il m'a
expliqué pourquoi il avait tuer ma mère et sa femme. C'était un meurtre passionnel. Ma mère,voulait divorcer depuis longtemps déjà,et je le savais,mais mon père,qui ne voulais pas,
avait décidé que si lui ne pouvait pas avoir l'amour de ma mère,alors personne ne l'aurait! Puis,il m'avais tout expliquer sur comment il l'avais tuée,à coups de couteaux.
19 pour être précise. Ma mère était morte par arme blanche! A la fin de son récit,mon mari,un policier me murmura:
-Tu sais,il va avoir la prison à perpétuité. Tu veux que je l'emmène tout de suite?
-Oui,mais,pas seul,je ne sais pas ce qu'il à derrière la tête.
Matthieu acquiesça et appela deux de ses collègues,puis,ils emmenèrent mon père,dans une cellule. Quelques mois après l'incident,mon père passa devant le tribunal.
Je me souviens de ce jour,comme-ci c'était hier. Quand le Juge à déclarer la sentence,je n'est rien fait. Mon père était coupable d'un meurtre,celui de ma mère,il ne méritait
pas de pitié.
Aujourd'hui,je suis la mère de deux enfants,une fille et un garçon. Ma fille,me ressemble beaucoup,elle ressemble aussi à ma mère,mais,mon fils,lui,ressemble à
mon père,son regard,c'est le même,mais,mon fils,Axel est innocent. Je ne leur aies jamais parler de leur grand-père,et c'est sûrement mieux comme ça...
- Nuage de Vent:
5 heures après minuit.L'heure est aux étoiles et aux rêves,mais une personne à tuer songe.Cet homme,armé d'un couteau,qu'il cache sous son long manteau noir,cherche une femme à tuer.
"Je ne suis pas jack,mais j'essaie.Je tiens à prouver l'innocence de mon frère."
Il le savait,savait qu'il n'y avait qu'une chose à faire pour cela.Tuer,comme son frère condamné,malheureusement à raison.Et bien qu'il savait qu'une série de 5 meurtres ne suffiraient pas à le sortir de prison,ni à lever sa peine,elle ferais au moins douter de sa culpabilité pour le meurtre qu'il a commis.
Il arpenta les ruelles,et la trouva près d'un pub.Elle vendait son corps,comme la défunte.
"5 meurtres,pas plus."
Et il la tua de sang froid.
- Feuille Argentée:
Dans une chambre d'hôpital,
Pourquoi l'avais-je tué? seul la folie d'une nuit peut le dire. Pauvre créature. Qu'avais-je dont fait ? Tué, assurément...
Mais l'avais-je fais consciemment?
Cet personne ne m'avait presque rien fait...tout bien réfléchi je ne la connaissais même pas et pourtant me voilà assassin.
J'avais un peu bu ce soir là...
Mais qu'es-ce-que je raconte? C'est elle qui m'avait attaquer. Maudite petite garce!"Vous ne l'emporterai pas au paradis! lui avais-je dit avant de ...
Après avoir été forcer de partir du bistrot tard dans la nuit pour cause d'ivresse une femme d'une trentaine d'année me planta un couteau dans le dos. Sans raison valable!!!
Mais, elle ne me l'avais pas assez enfoncer profondément pour que je puisse mourir.
Alors? moment fatidique, oeuvre de folie, je prie le couteau suisse qui était toujours dans ma poche, me retourna, et, l'enfonça dans le corps de mon agrésseuse.
Catégorie 2 - Etoile de la Rivière:
Il se faisait tard,et ma seule envie était de tuer Stéphane.Et cette fois,ce n'est point une expression.J'avais mon joli couteau de cuisine dans ma poche,et je souhaite m'en servir.Je regardais ma montre,il était déjà 23h02 et ile n'était pas là.Je croyais que le rendez-vous était à 10h45.Dans cette ruelle sombre,personne ne me verrait.Je pris mon paquet de cigarette et m'en allumait une.Je vis une ombre très précise,et constatais que c'était notre cher victime.Je rigolais,pour éviter de trop être indiscret,je me tus directement.Je m'étais une main sur le couteau qui était bien dans ma poche avant de regarder Stéphane d'un air joueur.
-Tu arrives en retard,Stéphane.
-Désolé Tom,mais ma mère m'a encore fait la moral.
Pff,sa maman le défend de tout et de rien.Vraiment un gamin.En plus de sa,si il lui aurait dit qu'il a tué ma sœur...C'est même pour sa que ce soir il ne sera plus là.Je pris mon couteau et lui montra avec un sourire avant de lui lâcher.
-Tu vas le payer,assassin !
Je lui plantais le couteau en plein cœur avant de m'enfuir en courant,le couteau au sol.
-Et c'est maintenant que notre émission vous annonce le meurtre de Stéphane Tring.L'assassin étant Tom Frige a été arrêter ce matin,il est condamnée à 10 ans de prison.
- Poséidon:
I never tell you my name
But I can tell you what I remember
Un rire moqueur s'échappe de ma gorge. Certains le qualifieront peut-être de fou. Surement, à bien y réfléchir. Une personne censée ne doit avoir qu'une seule idée en me voyant. Elle aimerait me parquer dans une de ces cellules, m'emprisonner dans un de leurs uniformes orangés. Mon attitude est différente de celle des autres. Je ne le sais que trop bien. Mes cheveux sont figés en une figure improbable, obtenu en mélangeant mes mèches teintées avec du gel et une dose généreuse de laque. Mes vêtements sont déchirés, dans le but d'imiter au mieux l'apparence des jeunes que je fréquente. J'essaie d'intégrer une touche de cuir dans mon style vestimentaire. Sans oublier un sac à main d'une mode passée, et une touche de couleur. Rouge, de préférence. Je me trouve plutôt sympathique, à première vue. Mais les autres ne sont pas de cet avis. Ils semblent penser que je suis dérangée. Je n'ai que faire de ces commentaires. A quoi bon ? Je suis différente, c'est un fait. Je savoure bien plus la vie que ces idiots. Ce ne sont que des ignorants. Ils se fixent des règles dans le but de freiner cette envie irrépressible. Quelques fois, je ressens même de la peine pour cette imbécile d'humanité. Non pas que je me sente à part au point de renier mon espèce. Non. Cependant, elle est régie par des textes qui dictent une certaine normalité. Qui ôtent toute personnalité propre, toute spontanéité à la vie, en la rendant fade et insipide.
Je me lève. Mon ricanement a été provoqué par l'arrivée d'un de ces crédules qui obéissent stupidement aux contraintes imposées par l'Etat. Je suis persuadée qu'il est terrifié. Non pas à cause de ma présence. Il ne m'a certainement pas remarqué. Non. Je pensais plutôt à cette ruelle. Ma ruelle. Je ne me la suis pas appropriée par hasard. Elle est étroite, sombre, et contient de nombreux recoins. Comme cette poubelle, derrière laquelle je me suis dissimulée. Une légère bruine tombe devant mes yeux. Je passe la main sur l'un des tags qui agrémentent les murs de mon quartier. Un geste qui révèle mon impatience. Cet idiot est tellement lent ! J'aimerai aller à sa rencontre. Mais j'ai appris que le spectacle reste plus intéressant lorsque je me contrôle. C'est horrible. Mais nécessaire. Enfin, selon moi. Le voyant arriver, j'enfouis ma main tremblante d’excitation dans mon sac. Je sens rapidement une matière dure et lisse. Un frisson me parcourt la colonne vertébrale. Mon doigt s'enroule à l'image d'un serpent autour de la détente, en prenant garde de contrôler l'envie irrépressible d'y appuyer qui monte en moi. Un simple Colt 45, à première vue. Mais cette arme est mon alliée, mon amie et ma confidente. Je l'ai depuis quelques années, déjà. J'en connais chaque détail. Les pas se rapprochent. Je trépigne d'impatience, en proie à une folie meurtrière. Je lève doucement la tête. L'idiot se trouve à quelques mètres de moi. La distance nous séparent me paraît acceptable. D'autant plus que je ne peux plus attendre. Je me redresse donc, et marche doucement vers lui. Mon Colt semble guider ma main vers son coeur. Je ne vois pas son visage, mais quelle importance ? L'identité n'est qu'un mot utilisé par des personnes ayant besoin de se rattacher à une organisation. Moi, je m'accroche à la vie en ôtant celle des autres.
Un rire dément s'échappe de ma gorge. L'inconnu est à l'arrêt, maintenant. Peut-être a-t-il compris qu'il ne sortirait jamais de cette ruelle. Peut-être pense-t-il à sa famille. Je m'en fiche. Je n'ai que faire de sa vie, de son histoire. Son avenir se résume à quelques planches enfouies sous une bonne dose de terre. J'observe un instant les murs noircis par le temps qui nous entourent. Ils ont connu plusieurs meurtres. Un autre viendra s'ajouter ce soir à leur mémoire éternelle. Je passe ma langue sur mes lèvres. C'est un tic. Un signe prévenant ma cible que sa mort approche à grand pas. Les battements de mon coeur s'accelèrent. Encore, et encore. Mes mains deviennent moites tandis que je savoure l'instant présent. Etrangement, l'étranger ne tente pas de courir, au contraire de mes récentes victimes. Je suis outrée. Ne suis-je pas assez menaçante, moi qui possède une arme à feu ? Cet imbécile va regretter de ne pas avoir tenter de sauver sa pauvre vie. A moins que ce ne soit qu'un personnage ne tenant pas vraiment à la vie.
- Je ne peux pas te dire que tu ne souffriras pas...
Mon ton est clairement ironique. Je me moque de cet inconscient, de ce pauvre abruti qui a eut la malchance de se trouver en ce lieu. Mon doigt tapote la détente. Il ne répond pas. Autant passer directement à la dernière étape. Je sais par habitude qu'ils ne sont pas vraiment bavards... Je souris. Et ? Un coup de feu retentit. Un ricanement s'échappe de ma gorge. Je vois un liquide rouge couler paresseusement. Mon sourire se fane lentement. Je porte une main tremblante sur mon ventre. Cette dernière me revient ensanglantée. Je baisse la tête en direction de mon nombril. Ce dernier est maintenant baigné de pourpre, et surplombé d'une crevasse. Causée par un tir. Mes yeux se détournent de cette vision d'horreur que je connais si bien. L'inconnu s'est avancé. Il a un pistolet à la main. Son torse est décoré d'une inscription, que je n'avais pas remarqué dans l'obscurité de ma ruelle. Brigade Criminelle. Je me suis fait avoir. Mes genoux se dérobent. Mon corps s'effondre lentement sur le sol. Il savait que la présence de mon Colt l'obligerait à tirer. Il avait tout prévu. J'opérais toujours en ce lieu, selon des horaires bien précis. Mon agresseur ne cherche même pas à me secourir. Je le comprends. Combien de mes victimes m'ont supplié de leur administrer quelques soins ? C'est une demande qui se refuse. Cependant, je me refuse à mourir de la balle d'un policier. Je n'ai donc qu'un seul échappatoire. Je pointe mon pistolet, mon cher Colt, en direction de ma tête. Je pense à soigner la mise en scène : un rire démentiel sort de ma bouche largement ouverte. Ma dernière pensée ? M*rde.
- Etoile de Juin:
Humanity
Pianissimo (lent et feutré)
Rappelle-toi ta promesse. Tu lui avais promis, autrefois, il y a si longtemps. Tu lui avais promis que tu ne recommencerais plus. Tu ne tiendras pas ta promesse. Une fois de plus. Pourquoi ? Pourquoi le fais-tu souffrir ? Il est le seul que tu aimes.
La folie dans l’œil, tu regardes celui qui te fait face. Il ne souffre pas. Pas encore. Mais cela ne tardera pas. Doucement tu t’approches. Il est immobile, impuissant. Dans son regard, tu lis la panique. Mais ce n’est pas de la panique que tu veux. C’est bien plus que cela. Le poignard toujours dans la main, tu t’accroupis devant lui, le sourire aux lèvres. Il est là, au sol, impuissant. Il est à ta merci. Doucement, tu abaisses le poignard, effleure sa joue de la pointe. Le sang perle, si rouge sur son visage pâle… Et soudain tu la sens. Sa souffrance. Ton sourire s’élargit. Le visage levé au ciel, tu souris, extatique, en sentant tes forces augmenter. La douleur.
- Arrêtes, Blood.
Tu te figes, paniquée. Que fait-il là ? Il devait être absent, il devait être occupé ailleurs. Mais il est là, et il t’a vue. Prise en flagrant délit. Que peux-tu contre lui ? Rien. Tu ne peux rien faire. Il est le seul que tu aimes. Le seul que tu écoutes. Le seul dont tu ne supportes pas la douleur. Lentement, tu tombes assise au sol, et tu te retournes, les yeux baissés. Tu attends. Tu sais qu’il va reprendre la parole. Dèrrière, l’autre, les jambes et les bras toujours attachés, tente de s’enfuir en rampant. De s’éloigner de toi.
-Tu as déjà oublié ta promesse ?
Tu ne réponds pas. Tu sais qu’il n’attend pas de réponse. Tu sais aussi ce qu’il attend de toi. Doucement, tu te retournes et brandis le poignard. L’autre te regarde, apeuré, puis crie quand tu approches ta main et lui attrape le bras. Tu fronces les sourcils, contrariée. Tu l’as pourtant saisit avec douceur. Lentement, tu lui lâches le bras et lui caresse la joue, celle qui ne saigne pas. Il se fige, sa respiration plus forte et rapide que jamais. Il est terifié. Tant pis. Gentiment, sans gestes brusques, tu le retournes et coupe le lien à ses mains. Te déplaçant à quatre pattes vers ses pieds, tu coupes la corde, ici aussi. Libre, l’homme s’enfuit, la douleur de sa joue toujours palpitante. Tu te relèves, le regardes partir. Tu n’as pas envie de te retourner, pas envie de lire la déception sur le visage de ton frère. Mais tu finis cependant par le faire, l’air coupable. Comme toujours.
-Je ne veux plus que tu fasses souffrir les autres ainsi. Tu dois te contenir.
-Je sais, Tree. Je suis désolée.
-Je sais.
Dans tes yeux, une larme coule. Doucement, Tree s’approche, te serres contre lui. Tu te laisses faire, les bras le long du corps, les larmes coulant doucement dans tes yeux.
-Je t’ai déçu ?
-Non, Blood, ce n’est rien. Mais tu ne dois pas recommencer. Je ne veux pas qu’on nous chasse. Je suis bien ici.
-Moi aussi, je suis bien, ici…
Ta voix s’étrangle, tes sanglots éclatent. Tu sais qu’il ment, tu sais que tu l’as déçu, une fois de plus. Tu sais que si on vous chasse, il en pâtira par ta faute. Mais tu ne peux pas t’en empêcher, tu aimes tant voir le sang couler sur leur peau… Tree ne dis plus rien, il te serre contre lui. Et, au fond de toi, tu te demandes si tout cela n’est que le début d’une vie faite de douleur.
-J’avais pas l’intention de le tuer, je l’aurais laissé partir vivant, je te jure…
Il ne répond pas. Il sait que ce n’est pas vrai. Et toi aussi, au fond, tu le sais. Tu as toujours su que tu finirais par le tuer, comme tu m’as tué, moi. Et mon visage te revient en mémoire, mon visage au moment de ma mort. Tu te rappelles aussi la vague de puissance, l’extase qui t’a saisi au moment ou ma souffrance a atteint son comble. Au moment de mon dernier soupir. Et tu sais que tu aurais tué cet homme, cet inconu, car ta soif de sang est irrepressible. Tu ne parviens même pas à te haïr. Mon visage te hante, sans que tu ne parviennes à regretter tes actes. Ton acte. Tes sanglots s’accelèrent, tes larmes coulent tel un torrent d’humanité s’échappant de toi. Cette humanité qui s’enfuit, tu sais qu’elle ne reviendra pas. Dans ta main, le poignard laisse couler ses perles de sang sur l’herbe roussie par la chaleur. Par-dessus l’épaule de Tree, tu regardes, haut dans le ciel, les noirs nuages du Crépuscule.
Tu souris.
- Glace Eternelle:
~ June
~ i will be the one to make you crawl.
J'ai ouvert les yeux. Encore une fois. Dans mon lit. Allongée. Seule. Comme toujours. L'aube se levait. Le soleil arrivait. La lumière passait à travers les volets. De doux rayons de soleil. Calmes. Réconfortants. Ils apportaient un peu de lumière dans ma chambre. On distinguait les murs. Mes murs. Rouge. Rouge Dark. Foncé. Couleur sang. Le plafond peint de noir. Comme.. La nuit. Oui, c'est ça. Dans ma chambre, c'était toujours la nuit. Jamais un autre sentiment. Toujours cette profonde noirceur. Une noirceur qui ne me quittait jamais. Même hors de cette salle. Cette salle vide. Il n'y avait rien. A part un lit. Un "lit". Un simple matelas, pliable, dur et peu confortable, qu'on m'avait autorisé à prendre. Et je restais, nuit et jour, dans cette salle vide. Avec ce stress permanent. Je ne pouvais sortir que le mercredi. Pour les cours, on venait me les faire directement ici. Oui. Je n'ai que 17ans. Et ici. Je me sentais si seule. Je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais que resté enfermé. Et me rendre folle. Dans cette endroit clos. Cette fenêtre.. N'avait pas de vitre. Ni de volet. Juste un petit carré hors de porté. Même sur la pointe des pieds. Cette endroit.. Ici, je perdais la raison. Une vrai prison.
On me prenait pour une folle. On m'avait enfermée. Dans cet endroit clos. Et pourquoi ? A cause d'un rien. D'un geste. Un mouvement. Les gens pensaient que je ne me contrôlais plus. Mais ils avaient tords. Lorsque je l'ai fais, j'avais bien toute ma tête. Toute ma raison. J'ai lancé un regard par la "fenêtre". Elle n'était pas si haute. Juste un peu plus haute que la pointe des pied. Un oiseau est passé. Je me suis alors rappeler de cette nuit. De la cause de ma venu ici. Chaque image. Chaque instant.
C'était nuit noire. Quelques étoiles brillaient. Mais, sous les lumière de la ville, on ne les voyait pas. Une lune ? Il n'y en avait pas. C'était la nouvelle lune. La nuit idéale pour frapper. Ce que je m’apprêtais à faire, je l'avais déjà fais. Quelques fois. Mais là, c'était différent. Ce n'était pas la même chose. Mais bon, quelle importance. Je devais le faire. C'était ma mission. C'était à moi qu'on avait fais appel. Moi. June, la jeune fille grande, cheveux roux feu, yeux bleus glaces, 16ans et demi. Moi. Et personne d'autre. Alors je devais le faire. Respecter le contrat. Respecter les règles. Pour moi, ce n'est qu'un jeu. Un jeu dangereux. Ou le non-respect des règles peut être fatal. Mais prendre des risques... C'est plus un jeu amusant pour moi. Suivre. Traquer. Se cacher. Cela ne pouvait pas être dangereux. Je n'avais jamais eu de problème. Et je ne pensais pas en avoir maintenant. Alors je continuais de jouer. Mais ce jour là, je devais faire attention. Le jeu était de plus en plus risqué. Doucement. Calmement. Sans aller trop vite. Sans ce précipité. Cette nuit, l’opération était délicate. Alors moi, June, j'avais tout préparé avec soin. Mon plan n'avait aucunes failles. Aucunes. Ou presque...
J'ai tourné au coin d'une rue. C'était, je crois, la 4ème fois que je tournais. Et je l'ai vu. Cet homme. Il était là. A une vingtaine de mètres de moi. Grand. Dans un long manteau. Secoué par le vent. C'est vrai. Il faisait froid. Mais moi, ça ne me dérangeait pas. Je continuais à avancer, suivant encore l'homme. Je connaissait pas coeur son itinéraire. On me l'avait donné. Je savais où il tournait. Où il passait. Ses détours. Ses raccourcis. Tout. J'avais tout appris. Je le devais. L'home a ralentis. Puis, il a repris son allure normale. En même temps que lui, j'ai ralentis un bref instant. Pour que la distance entre lui et moi reste toujours là même. Puis, pour une n-ième fois, il a tourné. Il est entré dans une ruelle. Elle était petite. Peu fréquentée. Encore moins par un temps pareil. J'ai accéléré le pas. Dans cette ruelle. Oui. C'était le moment idéal pour agir. Pour en finir. Une bonne fois pour toute. Et retrouver ce sentiment. Propre à tout homme. La Liberté. Dans ce passage, il n'y avait presque pas d'éclairage. Juste un petit filet de lumière. J'ai rattrapé l'homme. Il s'est arrêté.
On a toqué à ma porte. Un clic s'est fait entendre. Une clé. Quelqu'un est rentré. Il avait une chaise. Il l'a posé. Pas très loin de mon "lit". J'avais compris. C'était l'heure. Encore un psy qui voulait me voir. Ils s'arrachaient mon cas. Ces imbéciles. La personne est repartie, comme elle est rentré. Sans faire de bruit. Sans me parler. Mais ce n'était pas important.
Je lui ai attrapé le bras. En tirant, je l'ai forcé à ce retourner. On s'est rapproché. Il a commencer à se débattre. D'un geste vif, j'ai sortit quelque chose de la poche arrière de mon pantalon. Il n'a plus bougé. Silence. Pas un bruit. Aucun. Aucun son. Aucun cri. Juste moi. Là. Et lui. Cet homme. Un visage effrayé. La bouche ouverte. Les yeux grands ouverts. Et mon poignard. Long. Fin. Aiguisé. Normalement étincelant d'argent. Mais là. Taché. Rouge. Écarlate. Ruisselant. Étincelant de sang. Planté dans le corps de l'homme. Son coeur. Sa vie le quittait. Peu a peu. Sa respiration a faiblit. Un petit fleuve de sang coulait de sa plaie et se rependait sur le sol. Il faisait nuit. Nuit noire. Et le sang par terre ressemblait à de l'eau sombre. Ses yeux devinrent vide. Il les fermait. Mais avant qu'il ne meurt, j'ai approché ma bouche de son oreille. Une phrase. Un murmure. Un souffle.
- Pour la Liberté.
Il est tombé par terre. Dans son propre sang. Alors, des flics sont sortis de partout. Ils m'ont encerclés. Il m'ont désarmé et jeté par terre. On m'a prise pour une folle. J'avais tout de même tué quelqu'un d'important. Très important. On m'a envoyé ailleurs. Loin de tout. Loin de vous...
Un psychiatre. Il est entré dans la chambre. On l'appelait Monsieur Philault. Il venait souvent. Au fond, c'était surement celui qui me comprenait le plus. Au fond, je l'aimais bien. Mais on ne parlera surement plus. Il est entré et a refermé la porte. Il est resté la. Quelques secondes. A regarder la pièce. Le matelas n'était pas à sa place. A part lui, la pièce était vide. Vide. Le matelas était plié, ans un coin de la pièce. Dessus était posé la chaise. Sur le point de tomber. M. Philaut, le psy, a levé les yeux. Quelques centimètres plus haut, il y avait un petit carré de lumière. La fenêtre. Mais aucune trace de June. Aucune trace de moi..
L'air. L'ai libre. Enfin. Le vent. Le soleil sur ma peau. Quel joie. Quel paradis. Une course. Courir. Enfin. Et recommencer. Le sang. La nuit. Oui. Enfin...
Libre.
Voilà ! N'oubliez pas de votez pour DEUX candidats, un de chaque, et de justifier votre choix. Le vote prendra fin la semaine prochaine... Bonne chance à tous !
Les Résultats Intermédiaires
Nuage Abyssale : 2
Nuage de Vent : 1
Poséidon : 1
Etoile de Juin : 1
Etoile de la Rivière : 1
Dernière édition par Poséidon le Lun 24 Sep - 17:05, édité 2 fois | |
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